J'aime les gens qui dérangent. Qui osent. Qui assument.
Alors s'il te plait, dis moi. Comment comptais-tu t'y prendre pour me piéger dans tes filets ? Je suis curieuse. Regarde-moi et dis-moi quelle partie de ton corps pourrait m'attirer ? Pensais-tu que tes grosses voitures me feraient voyager ?
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Ça y est. J'ai la preuve que ce n'est pas qu'un caractère. Non.
Je suis une fichue conservatrice obstinée qui ne lâche rien jusqu'au fond de ma moelle. Et ce n'est pas une façon de parler. Il a eu beau ponctionner encore et encore, changer de champ pour recommencer... P#* je n'ai RIEN LACHÉ !! C'est Ma moelle. Aussi tête de lard que moi. (aïe) Heureusement pour le doc, les os de mes hanches sont des lâches... Tu me fais du bien autant que tu me tues. Vacillant d'un bout à l'autre, tu maintiens ce cruel équilibre à la perfection, me gardant prisonnière de cette liberté, dépendante de cet amour que je tiens enfermé, te regardant l'oublier.
Penche. Penche d'un côté ou de l'autre mais ne vacille pas. Ligote-moi de ta chair ou détache-moi de toi. Je ne peux pas être prisonnière et affranchi à la fois. Je sais que seule la raison amènera la trêve, que la séparation est nécessaire Qu'il faut simplement que je nous libère. J'ai déjà vu fleurir trop de saisons, attendant de voir faner notre passion. Comment se fait-il que malgré tout ce que je sais maintenant, il te suffit de débarquer un soir avec ton air paumé et tes maladresses pour que je me demande si je ne devrais pas remettre mes choix en question ?
Ce n’est pas juste. Je n’ai pas de tort dans cette histoire. En tout cas aucun qui ne justifie que je sois torturée. La saint valentin est une fête commerciale pour les pigeons. Bon. Peut-être.
Mais moi, les us, les coutumes les traditions et le fanfaron j’adore. Oui je suis comme ça. Alors avant de tout envoyer valdinguer comme ça, je voulais savoir à quoi je renonçais exactement. Premier constat, si la St-Valentin avait un compte Facebook, on pourrait assurément lire en situation amoureuse : « c’est compliqué ». Alors j’ai fait le ménage, et j’ai gardé ce qui me plaisait hein.. Pour commencer, la St-Valentin serait une autre tentative de camouflage d’une coutume païenne : « Christianisons un peu tout ça bon sang ! » Parce que oui, en fait, la St-Valentin c’est pas un truc pour les fleurs bleues, les romantiques. C’est pas une histoire innocente de chocolats, de roses rouges et de mots bleus. « Ses traditions et coutumes proviennent des deux festivals païens les plus pervertis sexuellement de l’histoire ancienne » : et ce n’est pas moi qui le dis ! Arrivera peut-être le jour où tu me demanderas si ton père et moi, nous nous sommes aimés. Si tu es un accident ou un enfant désiré.
Ce jour là, je te dirais que tu n'es rien de cela, que tu es bien plus que ça et je te conterais comment, un après-midi, j'ai fait appel au destin. Notre histoire, celle qui t'a fait naître, n'a rien de commun. Tu ne me crois pas ? Pourtant, tu es la réponse du destin. Avant ton père, je ne voulais pas être mère. J'étais trop consciente. Consciente des dégâts, de l'effet papillon, ces petits rien qui affligent tant. Je ne veux pas être responsable des tourments d'une vie vacillante. La quasi totalité des gens que je connais s'accorde sur une chose : il faut casser la routine car il n'y a rien de plus emmerdant.
Mais comment sait-on qu'on y est ? Ou qu'on en est sortit ? Et pourquoi la fuir à tout prix ? Passer son temps à fuir la routine n'est-il pas une autre forme de routine ? Ne finit-on pas obligatoirement par inscrire un schéma ? Qu'il se dessine à travers un trop plein de soirées télés ou de soirées d'folie... Et puis, si la routine se situe dans le manque de plaisir que nous ressentons à force de répétitions, n'est-il pas suicidaire d'essayer de faire ce que nous aimons dans la vie ? Parce que, si faire au quotidien ce que nous aimons finit par nous ennuyer, vers quoi pourrons nous nous tourner pour casser la routine ? Peu importe la bouteille, la note sera amère...
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Mes tentatives d'écrits
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